Chaque année, environs 500000 cas suspects de cancer du col de l'utérus sont décelés en France. Bien entendu, cette pathologie est typiquement féminine. Elle apparaît au niveau des cellules qui recouvrent la partie inférieure de l'utérus. Les femmes qui font des frottis vaginaux réguliers ont la chance de se faire dépister très tôt et reçoivent par conséquent un traitement adapté pour guérir complètement de la maladie. Le frottis est en d'autres termes le voyant rouge qui signale la présence de couches cellulaires anormales. Comme les infections ne se manifestent pas de la même manière, une biopsie est souvent de rigueur pour être sûr du diagnostic. Dans le cas d'un cancer du col de l'utérus, la maladie se développe progressivement, d'étape en étape. En revanche, certaines infections peuvent se révéler fatales et provoquer voire accélérer la progression vers le cancer, d'où l'importance du dépistage régulier et du suivi gynécologique.

Facteurs du cancer du col

Le cancer du col de l'utérus est causé par une infection sexuellement transmissible dont le principal vecteur est le virus du papillome humain. En règles générales, les défenses immunitaires arrivent à détruire le VPH sans laisser aucune séquelle. Chez certaines patientes en revanche, le virus de développe et engendre des condylomes (verrues génitales) sur le vagin, la vulve ou le col de l'utérus. Si l'infection est décelée tôt, la patiente reçoit un traitement. Si elle persiste, elle finit par transformer les cellules du col utérin en cellules précancéreuses. Leur multiplication échappe à tout contrôle et génère une tumeur.

Deux formes de cancer du col

Une biopsie uterus permet de découvrir la forme de cancer du col. Dans la majorité des cas, soit 80 à 90% des patientes, le cancer prend racine au niveau des cellules squameuses qui enveloppent le bas du col. C'est le carcinome épidermoïde. Dans 10 à 20% des cas, la tumeur apparaît dans les cellules glandulaires qui sécrètent le mucus sur la zone supérieure du col. C'est le cancer adénocarcinome.

Quand la colposcopie s'impose

En somme, une biopsie utérus et du col est un examen qui aide manifestement le médecin à visualiser l'aspect du vagin et de l'utérus. Pour ce faire, l'observation se fait grâce à un colposcope. C'est un instrument qui ressemble à un microscope, monté sur un trépied, afin que le médecin puisse bien le placer devant le vagin de la patiente en position gynécologique.

Les moments favorables à une colposcopie

Une colposcopie est conseillée quand le médecin examinateur suspecte des lésions anormales sur le col utérin. Ces lésions sont généralement détectées par PAP test ou à la suite d'un frottis anormal. Si la coloscopie révèle des cellules suspectes, une biopsie de l'utérus peut être le bilan complémentaire d'où son importance certaine.

Le déroulement de l'examen colposcopique

La colposcopie ressemble à un frottis classique du col. La femme de place dans la position gynécologique. L'examen dure environs une quinzaine de minutes. Pour ce faire, voici les étapes de l'examen :

• le gynécologue introduit un spéculum pour que les parois vaginales restent écartées.
• il nettoie le col avec une solution désinfectante et qui colore également les cellules malades.
• il positionne le colposcopie devant le vagin pour visualiser le col ou réaliser le frottis ou encore une biopsie uterus.

Deux substances sont utilisées à cet effet pour voir la coloration des cellules au contact du réactif. D'une part l'acide acétique et d'autre part le lugol. L'acide acétique blanchit les cellules malades (cellules acidophiles) tandis que le lugol colore en marron foncé les cellules saines. Les cellules malades ne changent donc pas de couleur (cellules iodo-négatives). Cette deuxième solution étant un réactif iodé.

Les résultats probables d'une biopsie de l'utérus

Selon les statistiques de l'Organisation Mondiale de la Santé, une quinzaine de femmes sur 100000 meurent chaque année du cancer du col de l'utérus. Les professionnels de la santé recommandent de faire un check-up systématique en cas de saignements vaginaux inexpliqués ou de douleurs inhabituelles au moment des rapports sexuels. Après une colposcopie, une biopsie peut être prescrite. Toutefois, le bilan de ce premier test permettra déjà au médecin prescripteur de donner un traitement d'attaque qui consiste généralement de médicaments pour détruire les cellules malades. Autrement, il pourra recommander une chirurgie par cryothérapie ou au laser pour retirer les parties infectées. L'autre alternative si les résultats sont positifs est la technique d'excision électronique à l'anse.