SPéCIALISTE MATéRIEL DE COLPOSCOPIE

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Colposcope pour qui, quand et pourquoi

Suite à une consultation gynécologique de routine et d'un frottis vaginal, le médecin peut prescrire à sa patiente de faire une colposcopie. Ceci dans le but de vérifier l'état de santé du col de l'utérus après qu'il ait constaté un cas d'infection suspecte au niveau de l'organe génital de la femme. La colposcopie peut également être prescrite des suites des plaintes de la patiente, notamment des saignements ou des écoulements inhabituels en dehors du cycle. L'intérêt de cet examen est donc de lever le voile sur la possible cause de ces symptômes. Ce peut être une simple infection virale ou une modification des hormones ou plus grave dans le cas d'un début de cancer du col de l'utérus. Dans tous les cas, seule une colposcopie permettra d'être fixé sur le diagnostic et la suite du traitement. Pour ce faire, le gynécologue réalise cet examen en utilisant un outil spécial appelé « colposcope ». Identique à un microscope, le colposcope est équipé d'une optique haute technologie et d'une luminosité haute intensité pour offrir une qualité d'images irréprochables transmises sur le moniteur.

Le colposcope : différent d'un microscope

On confond souvent le colposcope avec le microscope. Leur utilisation commune est d'agrandir les objets de petites tailles, voire impossibles à voir à l'oeil nu. En revanche, le colposcope est destinée généralement aux examens gynécologiques, en particulier ceux qui concernent le col de l'utérus. La loupe binoculaire qui équipe le colposcope possède un niveau de grossissement de 20 à 25 fois la dimension de la lésion constatée. De la qualité de l'appareil colposcopie dépend néanmoins cette capacité de zoom optique. De ce fait, il est conseillé de bien se renseigner sur cette option avant de choisir le dispositif. Ce matériel gynécologique est composé de :

  • un trépied ou une coude pour le réglage de la hauteur de l'appareil
  • un faisceau convergent
  • 2 oculaires
  • un système d'agrandissement (variable selon la marque et la référence du modèle)

La raison qui motive une colposcopie varie d'une patiente à une autre et en fonction de leurs antécédents. Elle va également de pair avec un frottis, la plupart du temps.

Comment s'utilise le colposcope

La colposcopie est un examen courant en gynécologie. Cette auscultation est indolore et se pratique sans anesthésie. Elle peut occasionner une petite gêne mais rien d'extraordinaire. La femme ressent la même chose que durant un frottis classique. La durée de l'observation dépend toutefois de l'aspect des muqueuses au contact des réactifs de contraste.

Préparations avant la colposcopie

La coloscopie n'exige pas de préparations particulières. Elle peut par ailleurs se faire à tout moment du cycle mais en dehors des règles ou de tout autre saignement qui peut être inhabituel. Auquel cas, une autre évaluation et un autre type d'examen médical est recommandé à la place. Si la patiente est un peu angoissée, son médecin peut prescrire un anxiolytique pour qu'elle le soit moins. L'examen dure au maximum une trentaine de minutes. Pour mettre en évidence les lésions possibles, le médecin utilise des réactifs qui modifient la couleur des cellules : de l'acide acétique ou du lugol.

Suites de l'évaluation au colposcope

La patiente peut vaquer à ses occupations quotidiennes après son examen. Néanmoins, il lui sera recommandé d'éviter la nage et certaines activités trop intenses pendant 48h après l'examen. Le bilan de colposcopie est communiqué généralement deux jours après l'observation. Cela peut prendre du temps si un fragment de la chair du col a été prélevé en vue d'une analyse plus approfondie en laboratoire. C'est la biopsie.

Constat de lésion sur le col de l'utérus

Grâce aux réactifs utilisés, le médecin peut constater la présence ou non de cellules malades au niveau du col utérin. S'il utilise du lugol, ce dernier brunit les cellules saines. En revanche, les tissus malades ne changent pas d'aspect. Le lugol est un produit à base d'iode. Les cellules saines prennent donc une couleur brun acajou tandis que celles qui sont infectées ne changent pas de couleur. Le médecin a également la possibilité d'utiliser plutôt de l'acide acétique. Il s'agit tout bonnement de vinaigre hautement dilué qui ne risque pas de provoquer de brûlure au contact de la muqueuse. En imprégnant les couches cellulaires, l'acide acétique fait blanchir les cellules infectées. On dit d'elles qu'elles sont acidophiles. Les tissus sains ne changent pas de couleur. Cette mise en évidence de l'état de santé de l'épithélium du col conduit souvent à une biopsie pour déterminer l'agent infectieux causant la pathologie.